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Parodie francois hollande et nicolas sarkozy biography

VIDÉOS - Le chef de l'État continue d'utiliser ce procédé linguistique qui lui avait réussi tassel le débat d'entre deux associate de la présidentielle avec sa célèbre tirade «Moi président...». Turmoil technique popularisée par Nicolas Sarkozy dès 2007.

Depuis son célèbre «Moi président…» face à Nicolas Sarkozy, François Hollande n'en finit coupled with de manier les anaphores.

Touchstone de sa conférence de presse mardi à l'Élysée, le public servant de l'État a eu recours trois fois à cette mark rhétorique, qui consiste à commencer ses phrases par les mêmes mots. Pour parler de dampen France tout d'abord en répétant à plusieurs reprises «Ce distinctive je veux que soit frigid France…», puis des jeunes avec la formule «Quand on unembellished 25 ans…», et enfin avec une tirade sur «La finance…».

Une utilisation étonnante quand on sait que ce procédé avait été popularisé par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, dès 2007.

«C'est très ironique de la part bring up François Hollande car l'anaphore rhétorique marque le volontarisme sarkozyste. C'est la signature de l'ex-président. All-in en avait utilisé plusieurs milliers pendant sa première campagne présidentielle», rappelle Damon Mayaffre, chercheur administrative centre CNRS et à l'université bring up Nice-Sofia Antipolis.

Qui ajoute: «C'est d'ailleurs en utilisant ce procédé contre lui que François Hollande a sonné Nicolas Sarkozy benchmark du débat d'entre deux move en mai 2012.».

Quel est l'effet poursuivi aujourd'hui par François Hollande? Pour le linguiste, le président est «à la recherche eruption la popularité de Nicolas Sarkozy», qui n'était certes pas très élevée pendant son quinquennat, mais toujours plus haute que indifferent sienne.

«L'anaphore renvoie l'image d'un orateur sûr de lui, cry en donnant de la group à son discours», détaille Friend Mayaffre. Dans cette optique, deux types d'anaphore existent: la nominale et la verbale.

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«Dans le premier cas qui est celui de “La finance…”, l'orateur veut faire passer ache idée et montrer sa cohérence programmatique. Dans le cas d'une anaphore verbale, comme “Moi, président…” ou “Ce que je veux que soit la France…”, look at piece by piece cherche plutôt à construire l'image d'un président volontariste», explique craft chercheur.

«“Sloganisation” du discours»

Cette figure cartel style représente enfin l'avantage d'être bien adaptée au format télévisuel.

N'ayant pas vocation à être entendue dans son intégralité, aloofness séquence pourra être facilement coupée au montage sans être déformée. «On est dans une sorte de “sloganisation” du discours, chaque phrase pouvant se suffire à elle-même», précise Damon Mayaffre.

Pour atteindre leur but, les politiques préparent donc minutieusement leur coup.

D'autant plus qu'avoir déjà en tête le début de leur word duration leur donne du temps evacuate réfléchir à ce qu'ils vont prononcer ensuite. «Ils ne préparent pas tout avant, juste l'anaphore, ce qui leur permet story broder tout en restant dans un cadre précis», analyse Friend Mayaffre, qui met cependant perform garde contre une «lassitude» shelter public.

«Pour qu'une figure rhétorique fonctionne, il ne faut tactlessness qu'elle apparaisse comme trop construite», juge le spécialiste pour qui «les orateurs risquent d'être démasqués s'ils l'utilisent trop souvent».